Même une véranda de petite superficie représente un certain investissement financier. Pourtant, il s’agit le plus souvent d’un ajout que l’on fait sur une bâtisse existante. Dans ce type de situations, est-il obligatoire de souscrire une assurance pour sa véranda ?
Véranda : faut-il prendre une assurance ?
Exit les jardins d’hiver d’antan dans les grandes maisons bourgeoises qui servaient à abriter les plantes fragiles et exotiques pendant la saison froide. Les vérandas sont de vraies pièces à vivre.
On peut conserver l’esprit d’antan et disposer un salon de jardin en rotin dans cet espace en mettant des plantes qui profiteront de la lumière et du moindre rayon de soleil pour pousser ; avant d’être à nouveau sorties aux beaux jours. Mais généralement, on profite de cette extension pour en faire une nouvelle cuisine ouverte sur la nature, un salon généreux donnant sur la verdure etc…
Un propriétaire n’est jamais forcé de souscrire une assurance habitation pour sa maison ou son appartement. Seuls les locataires le sont.
Mais ; considérant le budget qu’a représenté sa construction ou le crédit qu’il a souscrit pour posséder son habitation, prendrait-il le risque de la voir partir en flammes par exemple, sans espérer une indemnisation ?
N’aurait-il pas peur des dommages causés par un dégât des eaux ou encore par la chute d’un arbre en cas de tempête ? C’est typiquement pour cela que l’on souscrit un contrat d’assurance.
Et la véranda avec ses grandes surfaces vitrées présente un niveau de risque important en cas de grêle ou de chute de branches, sans compter celui lié aux intrusions.
Quand faut-il assurer sa véranda ?
En fonction de la taille de sa véranda, il faut effectuer des démarches administratives avant sa construction. Jusqu’à 5m², un propriétaire n’en a aucune à faire. Au-delà, cela sera une déclaration de travaux ou un permis de construire. C’est avant le début de la construction qu’il est judicieux de contacter son assureur ou sa banque selon l’organisme choisi pour son contrat d’assurance habitation.
Le professionnel va alors faire un avenant à ce contrat, pour tenir compte de la future véranda. Celle-ci sera assurée au moment du démarrage du chantier, ce qui permettra de faire face aux problèmes en cas de dommage, lors de l’acheminement du vitrage par exemple.
Par la suite, le fait d’avoir souscrit un tel contrat protègera le propriétaire de toutes les avaries et problèmes survenus sur sa structure, en espérant toucher une indemnisation.
Il faut pourtant être vigilant sur la teneur du contrat et regarder s’il existe des exclusions de garantie (des raisons qui expliqueraient pourquoi un dommage n’est pas pris en charge), une franchise etc…
Il ne faut pas hésiter à demander des explications en cas de doute, voire changer de prestataire si l’on trouve une offre similaire en termes de garantie pour un prix inférieur. La loi est du côté du consommateur depuis la loi Hamon notamment.
Une fois que l’on sait que la véranda sera bien assurée, le propriétaire peut se focaliser sur le choix du matériau, le nombre de surfaces vitrées et de murs pleins, celui de la toiture ou encore les options de confort qui vont faire de sa véranda une formidable nouvelle pièce à vivre.
S’il compte y passer beaucoup de temps, en toutes saisons, prendre le bon vitrage, surtout si elle est exposée au sud, est primordial.
Il peut être intéressant de mettre des vitres qui stoppent les UV ou d’installer des stores intérieurs, surtout si l’on prévoit de regarder les écrans.
En cas de doute, les professionnels peuvent trouver des solutions, même au niveau de la construction, surtout si l’on souhaite mettre une véranda alors que l’on a un mur porteur.