Si la mammographie que l’on peut faire à partir de 50 ans permet de déceler tôt les premiers signes d’un cancer du sein, toutes les femmes n’ont pas encore le réflexe de prendre rendez-vous pour cet acte préventif. Il peut arriver alors, lors d’une autopalpation ou de celle d’un médecin d’apprendre que l’on a un cancer du sein.
Dans certains cas, il faut procéder à une mastectomie (ou mammectomie) ; c’est-à-dire l’ablation d’un sein. Après l’opération, la poitrine a besoin d’un soutien-gorge particulier : le soutien-gorge post-opératoire. Comment bien le choisir ?
Mastectomie : ce qu’il faut savoir pour bien choisir son soutien-gorge
Un soutien-gorge post-opératoire peut être acheté tout aussi bien par une femme qui subit une intervention pour augmenter ou diminuer le volume de sa poitrine que par des femmes qui ont subi une mastectomie ou une tumorectomie (ablation partielle du sein).
Pourtant, tous les modèles ne se ressemblent pas, justement pour répondre à toutes les situations particulières. Des enseignes se sont spécialisées dans la fabrication et la vente de lingerie post-opératoire, généralement à l’initiative de femmes qui ont vu ; confrontées à la maladie notamment ; que la lingerie proposée n’était pas adaptée : pas assez confortable, ne maintenant pas assez ou trop et surtout, n’étant pas étudiée pour être jolie.
Or, une femme qui vient d’apprendre qu’elle a un cancer, a besoin de douceur mais aussi de continuer à se sentir belle, malgré une silhouette qui change, avec une lingerie colorée si elle le souhaite ou avec de la dentelle.
Bien entendu, le soutien-gorge post-opératoire est un accessoire qui se veut d’emblée médical, pour aider la personne à cicatriser au mieux. Pour ce faire, il est impératif de prendre un modèle qui va se fermer sur le devant, rendant le port plus simple pour la femme, mais aussi pour le corps médical, lors des soins post-chirurgie, notamment. Il faut en effet, limiter au possible les efforts des bras qui sont mécaniquement utilisés pour accrocher un soutien-gorge classique dans le dos.
Soutien-gorge post opératoire : les points à retenir
Tous les ans, en France, 20 000 femmes apprennent qu’elles ont un cancer du sein. Toutes ne vont pas subir une mastectomie. Pourtant, parmi celles qui vont subir cette intervention chirurgicale, peu vont demander une chirurgie qui leur permettra d’avoir un nouveau sein.
Beaucoup tentent d’apprivoiser ce nouveau corps, cette nouvelle façon d’être féminine. Beaucoup utilisent le tatouage pour dissimuler la cicatrice et embellir, à leur manière, la zone où se trouvait avant leur sein. D’autres optent pour la prothèse mammaire qui a le mérite, quand elles s’habillent, de recréer leur silhouette d’avant.
Le soutien-gorge alors, on le comprend, doit comporter une poche. Dans cette dernière, la femme pourra mettre la prothèse et l’enlever quand elle voudra nettoyer sa lingerie. L’espace pour mettre la prothèse bien sûr devra être choisi à gauche ou à droite en fonction du sein retiré.
Il existe différentes sortes de cancers du sein et certains nécessitent de faire, ce que l’on appelle un curage axillaire, au niveau de l’aisselle. Les bleus et ecchymoses peuvent donc être nombreux et douloureux, en plus des cicatrices en elles-mêmes. C’est là où le confort est primordial. Le soutien-gorge post-opératoire est généralement sans couture ni armature, mais procure un excellent maintien. Il est important, en effet, après cette chirurgie que la poitrine soit légèrement compressée.
Enfin, au niveau du design ; qui a donc, toute son importance ; la femme qui vient de se faire opérer va pouvoir trouver des modèles de plusieurs couleurs, avec des bretelles plus ou moins larges (en fonction de la taille de sa poitrine, notamment), mais aussi des modèles incorporant des endroits brodés ou avec de la dentelle.
