La cuisine, une pièce comme les autres ? Les amateurs de petits plats authentiques ou encore y passant de longues heures démentiraient certainement cette affirmation.
Tout comme elles choisiraient avec soin leur piano de cuisson ou encore les ustensiles, il faut porter une attention particulière au moment d’acheter sa fenêtre de cuisine.
Cuisine : peut-on prendre n’importe quelle fenêtre ?
Il est évident que si on est locataire, la question ne se pose pas. Ce n’est pas le cas d’un propriétaire qui aura certainement à cœur de choisir avec soin ses menuiseries de toutes sortes (portes, fenêtres verticales et fenêtres de toit en cas de combles aménagés) parce qu’il sait qu’elles sont gages de confort à différents niveaux.
Il est certain qu’il ne faut pas rogner sur le confort thermique. Selon l’orientation de ladite cuisine, le double vitrage peut être suffisant mais parfois, il faut se tourner vers du triple vitrage, surtout si la pièce est orientée au nord et que l’on vit dans une région très froide pendant l’hiver.
Cuisine qui donne sur un jardin ou une terrasse paisible ou sur des immeubles avec un certain vis-à-vis ?
Dans le premier cas, le confort phonique n’est sans doute pas la priorité, mais dans le second, sans doute que oui. Il est possible de trouver des vitrages qui permettent de réduire le niveau sonore de manière assez conséquente.
Ce même vis-à-vis peut donner envie de gagner en intimité en mettant un vitrage granité. Si la cuisine se situe au rez de chaussée, il est possible de prendre un modèle plus sécurisé pour limiter le risque d’intrusion, même si concrètement les cambrioleurs passent plus souvent par la porte d’entrée, dans la majorité des cas.
Le type d’ouverture est important. Attention si l’on fait installer une fenêtre alors que l’évier se trouve devant. Forcément, il y a un robinet et il sera impossible d’ouvrir une fenêtre avec une ouverture à la française ; c’est-à-dire avec un ou des battants s’ouvrant vers l’intérieur.
Mieux vaut prendre une ouverture à l’anglaise ou mieux ; car plus connue ; une ouverture coulissante. Cela permettra de renouveler l’air pour enlever l’odeur de nourriture, mais surtout limiter la présence d’humidité dans la pièce.
On peut tout à fait, si on n’a pas le choix, prendre une ouverture à la française mais couplée à une ouverture en oscillo-battant ; c’est-à-dire basculant vers l’intérieur, mais sur le haut sur quelques centimètres.
Quel est le meilleur matériau pour une fenêtre de cuisine ?
Cette fameuse humidité qui est forcément présente dans une cuisine ; comme cela serait le cas pour une salle de bains, qui suppose la même attention pour une fenêtre ; a plus de chance de se déposer sur une fenêtre avec un cadre en bois. Il est donc préférable de se tourner vers un autre matériau comme le PVC ou encore l’aluminium.
Les deux ont de gros atouts. Le PVC est un matériau économique, même s’il faut prendre une fenêtre de qualité ; que l’on peut trouver en différentes couleurs y compris imitation bois. C’est un produit qui se nettoie très facilement avec un coup d’éponge savonneuse : parfait pour enlever les taches de sauce.
L’aluminium est un matériau élégant, tout aussi simple d’entretien et qui se prête à de grandes portées. C’est pourquoi on l’utilise pour la construction de vérandas ou encore de pergolas bioclimatiques ; ce qui n’est pas le cas du PVC.
En outre, l’aluminium jouit d’une meilleure réputation au moment de procéder à la demande d’autorisation pour la pose des fenêtres auprès du service urbanisme.
Les produits mixtes ne sont ici pas recommandés, puisque le bois apparait toujours sur la partie intérieure.