Vie pratique

Peut-on voyager avec une cigarette électronique ?

cigarette electronique avion

On pourrait croire que la cigarette électronique est une invention récente, mais il n’en est rien, puisque le prototype est sorti en 1963. Evidemment, il ne connait pas le succès, tel que c’est le cas aujourd’hui. Il y aurait environ 3 millions de vapoteurs en France, dont certains sont seulement occasionnels. Mais cette explosion des ventes et ce changement de consommation a été l’occasion de réfléchir à de nouvelles lois, y compris en matière de voyage. Alors, peut-on voyager avec une e-cigarette (l’autre nom de la cigarette électronique) ?

Prendre l’avion avec une cigarette électronique : est-ce autorisé ?

La question se pose principalement lors des transports aériens et ce, pour plusieurs raisons. En effet, un avion, du fait de son fonctionnement, a une action de pressurisation et de dépressurisation, ce qui en fait un moyen de transport atypique, par rapport à la voiture ou au train. C’est pour cette raison qu’il n’est pas possible, par exemple, de mettre la batterie de sa cigarette électronique en soute, car il est possible qu’elle déclenche des départs de feux. Comme cela s’est déjà produit, une loi de 2016 l’interdit formellement. Ce principe est aussi applicable pour les puffs, c’est à dire les cigarettes électroniques jetables.

La batterie, ainsi que tout le reste de la cigarette électronique, doit donc se trouver dans un bagage à main, même si le voyageur doit vérifier régulièrement s’il n’y a pas de problème avec son e-cigarette. Pour des raisons de fuites possibles, l’e-liquide comme la cigarette seront mis dans des plastiques étanches ou des étuis prévus à cet effet. Comme un modèle électronique ne ressemble en rien aux cigarettes traditionnelles, un examen peut être effectué lors du passage au portique, d’où l’intérêt de la transparence du sachet.

Tout savoir sur la cigarette électronique en avion :

La quantité d’e-liquide que l’on peut transporter est, elle aussi, réglementée mais est à comparer avec les autres types de liquides (il ne doit pas dépasser 100 ml). Il faut pourtant savoir que si la cigarette électronique s’est largement démocratisée dans de nombreux pays, ce n’est pas le cas pour tous. Il sera donc impossible de se déplacer en avion avec un tel accessoire de vapotage en fonction de certaines destinations données, à l’instar de la Turquie, par exemple ou encore du Brésil. Il est toujours préférable de se renseigner en amont sur ce sujet, pour ne pas avoir de mauvaises surprises. En outre, les us et coutumes à bord sont décidés par les compagnies aériennes elles-mêmes. Certaines sont plus à cheval sur le contenant qui conservera l’e-liquide en demandant une taille très spécifique ou encore le fait qu’il y ait deux types de contenants.

Pourquoi une telle attention sur ce point ? Déjà pour des histoires de sécurité, comme évoqué plus haut car au vu du nombre toujours plus croissant de vapoteurs, cela fait beaucoup de contrôles à effectuer. En outre, du fait de leur âge, certaines cigarettes électroniques peuvent présenter des défaillances et l’e-liquide peut fuir. Un souci dont préfèrent se passer les compagnies aériennes, mais aussi le voyageur qui peut arriver à destination sans liquide à vapoter. Comme un voyage ne s’improvise jamais pourquoi ne pas faire un état des lieux de ses habitudes de vape ? Peut-être que le taux de nicotine peut être réduit, auquel cas, l’achat d’un e-liquide peut s’imposer. Si les habitudes changent, la puissance ou la capacité du réservoir peuvent évoluer aussi, ce qui peut amener à acheter une nouvelle cigarette électronique. Quand on a fait le pari d’arrêter de fumer grâce à l’e-cigarette, ce type de bilan fait déjà du bien.

Dans tous les cas, pour des raisons évidentes, il est interdit de vapoter à bord et même la recharge de la batterie ne peut pas se faire à l’intérieur d’un avion.